Comment bien choisir ses pinceaux

Vous trouverez plusieurs types de pinceaux, je vous conseille de vous confectionner un petit assortiment car chacun possède son utilité !
Mais pour vous aidez à y voir plus clair je vais vous détailler les plus répandus afin de ne pas vous mélangez les pinceaux !

En peinture, il existe 3 étapes, pour chaque étape son (ses) pinceau(x) !

La première étape : La réalisation des fonds

Logiquement, les pinceaux de fonds seront parfaits pour peindre de grande surface comme par exemple la première couche d’un ciel. Pour cela, je vous recommande un pinceau large et plat type murale. Si l’on souhaite être plus rapide, on peut également s’amuser avec des rouleaux qui permettent d’obtenir une surface lisse. Vous les trouverez aussi facilement dans les magasins de bricolage souvent moins cher que les boutiques spécialisées.

 

 

La deuxième étape : La réalisation des motifs

Les pinceaux plats plus ou moins de taille moyenne serviront à peindre grossièrement les motifs.

La troisième étape : La réalisation des détails

Pour les finitions, je vous conseille les pinceaux ronds ou en pointe. Plus la pointe sera fine plus vous obtiendrez de précision. J’adore les travailler pour les jeux de lumières.

Ils existent de divers formes. Les plus connues étant la brosse universelle qui possède une touffe plate. Elle retient bien la couleur diluée à l’eau. La brosse plate dispose de poils courts et raides, ils vous aidera pour étaler de petites touches. Le pinceau rond effilé permet d’effectuer des longs tracés.

 

 

On trouve aussi des pinceaux rigolos mais pas moi utile ! Le pinceau éventail vous aidera à peindre des motifs de nature (herbes, feuillages, poils d’animaux, cheveux…). Les dessins ne seront pas précis. Penser à bien humidifier cet outil.

La brosse à langue de chat (je vous rassure, rien à voir avec nos tendres félins !)vous permettra de traiter les contours arrondis.
La pointe extra-fine reste mon chouchou pour les détails et finitions fines.

La brosse à pochoir peut être sympa si l’on souhaite travailler à l’aide de pochoir ou faire des applications par frottements.

En résumé, si l’on souhaite des longues lignes précises on utilisera un pinceau à poil doux et long. Si l’on désire réaliser des retouches précises, des petits détails, on privilégiera un pinceau à poil court.
A noter que je ne précise pas les classements de numéros (0 à 24) pour la bonne raison que cela varie selon le fournisseur.

Si l’on souhaite rajouter de la matière, je vous recommande les couteaux. Avec sa lame angulaire, il reste très facile pour l’application de couches épaisses de peinture, sable, collage.

Quelle matière choisir ?

Synthétique ou naturelle ? Bien que les poils naturels sont de qualité remarquable, pour débutant ou confirmé le synthétique fera parfaitement l’affaire, d’ailleurs moi-même je continue à les utiliser et cela ne pose aucun problème. D’autant plus qu’ils sont moins chers !

Les poils naturels sont à poils de marte, ils vous aideront à réaliser une application facile et fluide et ils ont l’avantage de bien retenir la peinture.
Ceux à poils de porc s’adaptent très bien à la peinture pâteuse afin de garder la marque du pinceau. Ces pinceaux sont d’une grande fermeté.

Les pinceaux à poils synthétiques restent facile d’entretien, de toute tailles et formes, ils ont le privilège d’être moins cher.

Comment entretenir son matériel ?

Bien qu’ils sont facile d’entretien, il reste important de penser à le faire après utilisation. De l’eau et du savon feront l’affaire.

Examinons de plus près un pinceau et son vocabulaire…

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1 Poils : Les fibres sont synthétiques ou naturelles
2 Touffe : Elle aspire la peinture et la dégage doucement
3 Racine : C’est la partie où les fibres sont incrustées dans la variole
4 Virole : C’est une bague en métal qui soutient le manche et les poils.
5 Manche : Tige en bois qui sert à tenir l’outil
6 Marque et numéro : (taille, fibre) du pinceau, pas toujours obligatoire

Le saviez-vous ?
Ce sont les magdaléniens (17 000 av JC) qui ont pour la première fois recours aux brosses et pinceaux ! Ils utilisent touts ce qu’ils trouvent avec différentes formes et épaisseurs : crins, tiges, végétales assemblées mâchonnées…
Les premiers poils utilisés seront des poils de blaireau, de martre, de renard, de cheveux humains ainsi que quelques plumes d’oiseaux !
L’outil se développe en Chine avec les premiers caractères chinois au troisième siècle av. JC. L’écriture populaire sous les han « li chu » explique la création du pinceau muni d’une pointe effilée. L’évolution technologique de cet outil est donc liée à l’évolution de la calligraphie.
Parti de Chine, il arrive au Japon puis envahit l’orient !
Le premier descriptif européen du pinceau vient de Cennino Cennini en Italie.
D’après certains dire, Marco Polo ou Alexandre Le Grand l’aurait transporté dans ses valises jusqu’à nous avec des étoffes et épices. Un voyage rempli de mystère ! C’est en 1789 que la première fabrication industrielle eut lieu en France !

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